Une insinuation mensongère de plus de la part de L’Oréal
« Trois ans d’enquête approfondie… » restés sans suite !
Dans son droit de réponse du 17 juillet, L’Oréal affirme que l’Ordonnance de non lieu du 6 novembre 2008 a été rendue après « trois ans d’enquête approfondie, de perquisitions et d’auditions. »
En effet, cette « enquête approfondie, ces perquisitions et auditions » ont mis en lumière les faits sur lesquels se fonde une grande partie de ce Livre Blanc.
En effet, Temtrade a eu le droit de consulter directement toutes les pièces relatives à son cas. Selon la pratique en vigueur, le greffier des archives a consigné et enregistré les visites que les représentants de Temtrade y ont faites.
En revanche, ce que L’Oréal ne dit pas, et n’a peut-être pas lu dans le Livre Blanc, c’est que Temtrade a constaté qu’il n’y a aucune trace judiciaire indiquant que le juge ait
- consulté les dossiers complets, les scellés ainsi que les pièces de la Police judiciaire
- reçu 9 documents capitaux que Lindsay Owen-Jones devait produire lors de son audition et qu’il avait promis « dans les semaines qui viennent ».
- jamais rappelé à M. Owen-Jones de s’exécuter et de lui fournir ces documents.
L’Oréal ne peut donc utiliser l’argument d’une «enquête approfondie » pour justifier le bien-fondé de l’Ordonnance de non-lieu du 6 novembre 2008 si ses éléments, dont le résultat de perquisitions et des auditions, n’ont pas été consultés par le juge d’instruction!
… Et pourtant….
L’instruction incomplète du dossier suffisait cependant pour que la Justice française poursuive les délits d’office.
Pourquoi cela n’a-t-il pas été fait ? Il me semble que je vivais, pour paraphraser George Orwell, dans une ferme dans laquelle tous les animaux étaient égaux, bien que certains fussent plus égaux que d’autres.